Découpage géographique
Chaîne côtière
Elle comprend en gros le territoire situé de la rive droite de Sebaou jusqu’à la mer soit la totalité des communes relevant des dairates de Tigzirt, Makouda, Ouaguenoun, Azeffoun, et Azazga, ainsi que la commune de Sidi-Näamane rattachée à la daira de Drâa-Ben-Khedda (21 communes au total)
Massif central
Délimité à l’ouest et situé entre l’oued Sebaou et la dépression de Drâa El-Mizan, Ouadhias. Il a des limites moins nettes à l’Est où il bute contre le Djurdjura.
Le massif central comprend presque la totalité des dairates de Drâa-Ben-Khedda, Larbâa-Nath-Irathen, et une partie des dairates de Drâa-El-Mizan, Boghni et Aïn-El-Hammam. Le massif central est ancien (1ère primaire ) et se distingue par des formes tantôt larges et arrondies du fait de l’érosion et tantôt étroites et aiguës. Ces altitudes se situent en général entre 800 et 1000 mètres.
De nombreux oueds provenant du Djurdjura (Oued-Aissi, Ksari, Rabta) ont entaillé le massif et les pentes sont presque toujours élevées (supérieures à 12%).
Djurdjura
Souvent synonyme de Kabylie et n’occupant en fait qu’une partie restreinte de la wilaya, dans sa partie méridionale . Une quinzaine de communes se trouvent en partie ou en totalité sur les contreforts de la chaîne toutes comprises dans les dairates d’Ain El Hammam, Béni-Yenni, Ouacifs, Boghni et Ouadhias.
La chaîne se déploie d’ouest en Est dans la partie sud de la wilaya en une véritable barrière d’altitude souvent supérieure à 2000 mètres.
Quelques cols ( Tizi-N’Kouilal, Tirourda, Chelatta ) à l’importance stratégique et historique connue permettent de rejoindre aisément les régions de Bouïra et de Bedjaïa.
Zone de Touarès
Avec collines argileuses ( piémonts ).
Zone de vallées, plaine et dépression
Vallée du Sébaou, la plaine côtière d’Azeffoun et la dépression de Drâa-El-Mizan qui s’arrête aux abords de Ouadhias.
Ensembles physiques | Pente en % | Pourcentage par rapport à la superficie totale de la wilaya |
Plaines | 0 à 3 | 6.24 |
Bas piemonts | 3 à 12.5 | 10.50 |
Hauts piemonts | 12.5 à 25 | 31.42 |
Très haute montagne | 25 | 51.84 |
Total | 100 |
La wilaya de Tizi-Ouzou qui est une partie d’Algérie du nord se situe donc sur la zone de contact et de lutte entre les masses d’air polaire et tropical.
D’Octobre-Novembre à Mars-Avril, les masses d’air arctique l’emportent généralement et déterminent une saison froide et humide.
Les autres mois de l’année, les masses d’air tropical remontent et créent chaleur et sécheresse. Le temps variable, fréquent sur la wilaya est crée par des fronts discontinus, dus à la circulation zonale ( d’Ouest en Est ) de l’air .
L’humidité est due dans la wilaya à des dépressions de front polaire qui balaient les montagnes et provoquent pluie et neige.
La pluviométrie moyenne se situe entre 600 et 1000 mm d’eau par an. |
Les précipitations peuvent varier considérablement d’une année à une autre et les neiges peuvent être abondantes sur le Djurdjura et l’extrémité orientale du massif central.
Quelques nuances dues à l’altitude viennent parfois corriger le schéma général : Présence de nombreux micro climat parfois favorable au tourisme de repos estival ou sportif hivernal ( Tala-Guilef, Tikjda et Yakouren ). |
La wilaya de Tizi-Ouzou représente un réservoir d’eau appréciable pour le centre du pays mais les capacités de mobilisation restent insuffisantes.
L’hydrologie de la région est dominée par l’Oued Sebaou qui recueille à travers ses affluents l’essentiel des eaux en provenance du Djurdjura. Le massif central, le Djurdjura et même la chaîne côtière sont littéralement entaillés par de nombreuses rivières à l’importance socio-économique évidente parmi lesquelles nous citerons principalement : Oued-Boubehir, Oued Djemaa, Oued-Bougdoura, Assif-Ousserdhoun et Assif-El Hammam